The data about the floods of the Tiber in Rome and the arrangement of the ripae can, with due caution, provide informations also on climatic changes. We can add a new important document to these data : the so called plan of Via Anicia, that represents, scale 1:240 and thus very detailed, a stretch of the left bank of the Tiber by the Tiber Island, as well as some buildings of the Circus Flaminius. The upper delimitation of the ripa, followed by a porticus, is represented as single straight lines measured in feet, while another line represents the lowest water level. Behind the porticus we see that the level was some meters higher, as the stairs lead to a vast and partly open space. Differently from other close sectors of the Tiber, no quays were built here and only the higher level prevented floods. The solutions adopted in the arrangement of the ripae vary consistently along the Tiber, because they are in fact specific solutions to particular characteristics and need of each sector of the river. Les données sur les inondations à Rome et sur l’aménagement des ripae peuvent fournir, avec beaucoup de prudence, quelques indications à propos d’éventuels changements climatiques aussi. On peut maintenant introduire dans le débat un document très important sous nombreux points de vue, le plan dit de via Anicia, qui, à l’échelle 1:240, et donc avec des détails considérables, montre des constructions du côté méridional du circus Flaminius et une partie de la rive gauche du Tibre près de l’Île Tiberine. Le bord supérieur de la ripa, suivi d’un portique, est marqué par des traits rectilignes avec leur mesure en pieds, le bord inférieur (le lit des basses eaux) par une ligne simple brisée. Derrière le portique le niveau s’élève de quelques mètres, compte tenu d’un escalier qui monte sur un espace partiellement découvert. Au contraire d’autres sections de la ripa, même tout près, ici on n’avait pas construit des quais et la (partielle) protection contre les inondations était confiée à l’élévation du niveau. Les solutions choisies furent en effet très différenciées et adaptées aux caractéristiques et aux exigences particulières de chaque partie du fleuve.
Muzzioli, M.p. (2009). Le piene del Tevere e la sistemazione delle «ripae» a Roma. Il contributo della pianta di via Anicia. In Société et climats dans l’empire romain. Pour une perspective historique et systémique de la gestion des ressources en eau dans l’Empire romain (pp.389-407). NAPOLI -- ITA : Editoriale Scientifica.
Le piene del Tevere e la sistemazione delle «ripae» a Roma. Il contributo della pianta di via Anicia
MUZZIOLI, MARIA PIA
2009-01-01
Abstract
The data about the floods of the Tiber in Rome and the arrangement of the ripae can, with due caution, provide informations also on climatic changes. We can add a new important document to these data : the so called plan of Via Anicia, that represents, scale 1:240 and thus very detailed, a stretch of the left bank of the Tiber by the Tiber Island, as well as some buildings of the Circus Flaminius. The upper delimitation of the ripa, followed by a porticus, is represented as single straight lines measured in feet, while another line represents the lowest water level. Behind the porticus we see that the level was some meters higher, as the stairs lead to a vast and partly open space. Differently from other close sectors of the Tiber, no quays were built here and only the higher level prevented floods. The solutions adopted in the arrangement of the ripae vary consistently along the Tiber, because they are in fact specific solutions to particular characteristics and need of each sector of the river. Les données sur les inondations à Rome et sur l’aménagement des ripae peuvent fournir, avec beaucoup de prudence, quelques indications à propos d’éventuels changements climatiques aussi. On peut maintenant introduire dans le débat un document très important sous nombreux points de vue, le plan dit de via Anicia, qui, à l’échelle 1:240, et donc avec des détails considérables, montre des constructions du côté méridional du circus Flaminius et une partie de la rive gauche du Tibre près de l’Île Tiberine. Le bord supérieur de la ripa, suivi d’un portique, est marqué par des traits rectilignes avec leur mesure en pieds, le bord inférieur (le lit des basses eaux) par une ligne simple brisée. Derrière le portique le niveau s’élève de quelques mètres, compte tenu d’un escalier qui monte sur un espace partiellement découvert. Au contraire d’autres sections de la ripa, même tout près, ici on n’avait pas construit des quais et la (partielle) protection contre les inondations était confiée à l’élévation du niveau. Les solutions choisies furent en effet très différenciées et adaptées aux caractéristiques et aux exigences particulières de chaque partie du fleuve.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.