Quintili, P. (2024). Galilée, Bachelard et la question du réalisme. Phénomènes, événements.. In P. Quintili (a cura di), Avatars du rationalisme. Crises de la raison et destins de la philosophie moderne. (pp. 249-270). Paris : L'Harmattan.

Galilée, Bachelard et la question du réalisme. Phénomènes, événements.

quintili
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2024-04-01

apr-2024
Settore M-FIL/06
Settore M-STO/05
French
Rilevanza internazionale
Capitolo o saggio
Réalisme, matérialisme et fonctions de la science. Avant d’aborder l’argument du réalisme dans les sciences de la nature suivant une perspective historico- philosophique, je voudrais commencer en partant de certaines considérations importantes qu’avançait un philosophe et grand philologue italien, Sebastiano Timpanaro (1923-2000)1, il y une trentaine d’années, à propos des conditions préalables d’une connaissance du monde, sans adjectifs (scientifique, philosophique, anthropologique, etc.), du point de vue qu’a de la réalité la conscience humaine en général, hors de toute vision mythologique – même des mythologies du sujet. Le philosophe/philologue italien y affirme une conception matérialiste de l’univers que je partage tout à fait : Par matérialisme d’abord nous entendons la reconnaissance de la priorité de la nature sur l’« esprit », ou, si l’on veut, la priorité du niveau physique sur le biologique et du biologique sur l’économico-social et culturel : soit dans le sens de la priorité chronologique, le temps qui est passé avant que la vie n’apparaisse sur terre, de l’origine de la vie à l’origine de l’homme, soit dans le sens du conditionnement que la nature exerce encore et toujours sur l’homme et qu’elle continuera à exercer, au moins dans un avenir prévisible. Sur le terrain cognitif, donc, le matérialiste soutient qu’on ne peut pas réduire l’expérience ni à une production de la réalité de la part du sujet, de quelque façon que l’on veuille concevoir une telle production, ni à une implication réciproque du sujet et de l’objet. On ne peut pas, en d’autres termes, nier ou éluder l’élément de passivité qu’il y a dans l’expérience: la situation extérieure que nous ne posons pas, mais qui s’impose à nous; et on ne peut non plus, d’aucune manière, réabsorber cette donnée extérieure en en faisant un pur moment négatif de l’activité du sujet, ni en faisant du sujet et de l’objet des purs moments – que l’on peut distinguer seulement par abstraction – de l’unique réalité « effectuelle », qui serait justement l’expérience.
Matérialisme, réalisme, sujet, épistémologie, science, événement, expérience.
Contributo ai Seminari svolti dall'autore presso il Collège International de Philosophie, a Parigi, nel quadro della sua Direction de Programme (2010-2016).
https://www.editions-harmattan.fr/livre-avatars_du_rationalisme_crises_de_la_raison_et_destins_de_la_philosophie_moderne_paolo_quintili-9782336450780-79734.html
Quintili, P. (2024). Galilée, Bachelard et la question du réalisme. Phénomènes, événements.. In P. Quintili (a cura di), Avatars du rationalisme. Crises de la raison et destins de la philosophie moderne. (pp. 249-270). Paris : L'Harmattan.
Quintili, P
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/2108/362326
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